*Cet article correspond à la 3e étape de notre dossier « Comment démarrer une entreprise en ligne? »
Avant même de songer au financement, commencez par ouvrir un compte bancaire. Selon la nature de votre structure d’entreprise, vous devrez peut-être ouvrir un compte différent de votre compte personnel. Pensez également au logiciel comptable que vous souhaitez utiliser. Certains logiciels du type Quickbooks vous permettent de lier votre compte à votre boutique en ligne (Square, Shopify, Woocommerce, Stripe, etc.) et d’automatiser certains éléments du processus d’achat. Le temps investi dans votre comptabilité en sera grandement réduit.
Avant de faire une demande de financement, assurez-vous d’avoir bien maîtrisé la structure des coûts liés à votre entreprise (dépenses initiales liées au lancement, frais fixes, frais variables, etc.). Vous devez également songer à la somme que vous êtes en mesure d’investir personnellement et à combien de temps il vous faudra avant de réaliser un profit. Avez-vous réellement besoin d’investisseurs ? Tous les projets ne nécessitent pas nécessairement de financement externe. Il est possible de lancer une entreprise et un commerce en ligne sans financement initial (ou enfin pas beaucoup). Cela dépend de l’ampleur de votre projet.
Si le financement est inévitable, votre plan d’affaires vous aidera à aller chercher les fonds nécessaires au lancement de votre entreprise. Des organisations telles que Futurpreneur Canada, Evol – anciennement Femmessor et la BDC offrent toutes des services de prêts et d’accompagnement. Ne vous gênez pas pour cogner également à la porte de votre SADC (Société d’aide au développement commercial). De nombreuses bourses sont accordées pour financer des projets d’entreprises, dont la création de site Web et autres projets numériques. Emploi Québec soutient également la formation d’employés en couvrant jusqu’à 50% des frais encourus. Des programmes spéciaux sont aussi disponibles pour les jeunes entrepreneurs avec LOJIQ (Les Offices jeunesse internationaux du Québec) et le programme SAJE (Service d’aide aux jeunes entrepreneurs). Vous serez peut-être aussi intéressés par du financement participatif (crowdfunding) du type Kickstarter, Gofundme ou La ruche dans sa version québécoise. Bref, il existe une foule d’options et plusieurs organismes propres à chaque secteur d’activité. La mesure STA (Soutien au travailleur autonome) d’Emploi Québec pourrait également vous permettre de bénéficier d’un revenu durant la première année du lancement de votre entreprise.
Renseignez-vous et vous serez surpris de voir toute l’aide dont vous pourriez bénéficier.
Étape 4: Créer et laisser sa marque